De plus en plus d’actifs ne désirent plus travailler en tant que salarié, surtout dans le secteur de l’immobilier. L’envie de gérer de façon autonome les biens, les clients et les horaires de travail les poussent à choisir le freelancing. La plupart décident d’exercer suivant le statut d’auto-entrepreneur. Cependant, il existe bon nombre de statuts plus adaptés à leurs attentes. Quid de ces alternatives ?
En 2017, il a été répertorié environ 2,3 millions d’indépendants en France. Parmi eux, plus d’un million a choisi d’exercer sous le régime d’auto-entrepreneuriat. Ce dernier est un régime fiscal et social qui peut être adopté par les indépendants qui ont créé une entreprise individuelle ou une EURL. En immobilier, les agents indépendants en quête de crédibilité auprès des clients se ruent vers ce statut. Toutefois, une chose échappe à ces nouveaux entrepreneurs. Il n’est pas obligatoire d’avoir une entreprise avant d’exercer en tant que freelance, surtout en immobilier. De ce fait, il n’est pas obligé de choisir l’auto-entrepreneuriat pour être indépendant en tant que mandataire. Il existe d’autres alternatives moins risquées, tout à fait crédibles et moins contraignantes, qui peuvent servir d’incubateur ou de tremplin à la création d’entreprises. Le portage salarial immobilier en est une et qui plus est, peut-être la meilleure.
Avec la reprise d’activité, les avantages attribués aux auto-entrepreneurs ont fondu et ce statut qui était très prisé par les aspirants à l’entrepreneuriat devient de moins en moins intéressant. Lors du confinement, certains mandataires immobiliers avec ce statut, pour ne pas dire tous sont restés sans revenus, alors que ceux qui étaient salariés portés ont pu prétendre à des aides.
Il s’agit d’un statut intermédiaire entre le salariat et l’entrepreneuriat. Le professionnel n’a bien évidemment pas besoin de créer une entreprise, car il signe un contrat de travail avec une société de portage qui juridiquement devient son employeur. Néanmoins, le salarié reste un indépendant dans la pratique. Il choisit ses propres missions, la manière de les réaliser et les conditions de réalisation. Il se constitue son propre portefeuille client et négocie également ses honoraires. Sa société de portage est chargée de lui verser lesdits honoraires sous forme de salaire après avoir prélevé le montant des cotisations sociales, les frais de gestion de l’activité et les frais d’imposition. Ce régime est particulièrement intéressant pour les professionnels de l’immobilier en raison de la structure de leur activité qui implique en grande partie des prestations de conseils.
Comme énoncé plus haut, le portage salarial immobilier permet aux mandataires de jouir d’une autonomie sans précédent, mais de profiter d’une couverture sociale digne de celle d’un salarié classique. C’est donc une manière de limiter les risques et de réaliser son travail suivant sans l’obligation de hiérarchie tout en assurant son avenir. Le professionnel en portage travaille pour toutes les agences ayant besoin de son expertise. Il possède son propre portefeuille de bien et il est libre d’utiliser les moyens qu’il souhaite afin de vendre un bien immobilier. Mais ce n’est pas tout, suivant la société de portage qu’il choisit, il peut jouir de formation complémentaire et être mis en réseau avec d’autres mandataires. Il lui suffit de bien analyser l’offre de cette société et de bien se renseigner sur les marges à percevoir par celle-ci.
Comme tous les salariés, le porté profite des avantages sociaux, de la mutuelle d’entreprise, des plans de placement proposés par la société de portage, du suivi et de l’accompagnement pendant et après sa mission, et bien d’autres…
Pour plus de renseignements sur les possibilités de devenir mandataire immobilier porté, un collaborateur de Freecadre Immobilier vous en dit plus, sur le site saisissez votre numéro de téléphone et votre nom.
Article rédigé par l’équipe Freecadre Immobilier
Crédit photo : Licence accordée